Dernièrement à Montréal 2 événements plutôt discrets (lire : qui n’ont pas encore attiré les médias mainstream) ont rassemblé quelques centaines de personnes, des militant-e-s de la transformation sociale et économique qui se veulent alternatifs. Des anti-capitalistes, anars ou autres, des gens plus ou moins branchés entre l’économie sociale sauce québécoise ou économie post ou anti-capitaliste.
Voilà qui donne une certaine idée des gens qui ont fréquenté les rencontres « Transformer Montréal » à 5$ l’entrée, mais comprenant les repas et « Sortir du capitalisme » avec entrée gratuite qui se sont tenu à l’Université Concordia à Montréal. On voit bien qu’on n’était pas ici dans le genre d’événement à 50 ou 100 $ le billet d’entrée, mais plutôt dans un mode d’accessibilité. Toutes ces présentations, ateliers et débats tournaient autour, pourrait-on résumer, du « Vers l’autodétermination économique des communautés.»
Le « Sortir du capitalisme » était organisé par le CRIC (Centre de recherche interdisciplinaire sur la contestation)- pour plus d’info sur le CRIC: cliquez ici , et visait dans un premier temps à mettre en contact diverses initiatives locales qui tentent à leur façon d’échapper à la logique capitaliste.
Pour ceux et celles qui suivent sur des réseaux alternatifs les nombreuses tentatives de regroupement et de propositions visant à sortir du capitalisme ont aura perçu que le Québec se situerait dans la moyenne des efforts militants qui se font à travers le monde pour inventer la société non hiérarchique et d’émancipation humaine dont on a tant besoin. Se rencontre sur le terrain militant-e-s anarchistes, radicales ou réformiste, un présage sans doute aux nécessaires convergences dans les luttes de transformation de la société.
Somme toute assez stimulant pour une première. À suivre…